Un dimanche matin de Décembre

 

Les petits poids

   Côté saveur, j'ai découvert le week-end dernier une épicerie très sympa, "Les Petits Poids", située dans le quartier des Carmes.  On y trouve pleins de produits appétissants : des mélange à base de légumes, du foie gras bien sûr,du miel, des cuillères en chocolat, des bonbons à la violette, des confitures, toutes sortes de sirops... C'est une boutique idéale pour trouver des cadeaux gourmands, ou pour faire plaisir à ses papilles gustatives.

Les petits poids 

48 rue des Filatiers 

http://www.lespetitspoids.com/

The Wolf Cheap Market

   Hier et samedi, rue des Pharaons, avait lieu "The Wolf Cheap Market", une sorte de salon éphémère de créateurs. Cette fois-ci, le salon se déroulait dans un hotel particulier, avec lumière tamisée, cocottes et nuages suspendus au plafond, au coin d'une cheminée...une ambiance cosy très agréable. Sur les stands, les incroyables vêtements de Léon Rose Magma, les bijoux délicats d'Emmy Moa, les magazines Paulette, les chaussures branchées de Dessine moi un soulier...
   Pour les retardataires, ceux qui n'ont pas encore trouvé tous leurs cadeaux Noël ou tout simplement pour les curieux, The Wolf Cheap Market continue la semaine prochaine, les 22 et 23 décembre au Connexion Live rue Gabriel Péri. On réserve son week-end, l'ambiance est très sympa et les créateurs ont besoin de notre soutien !

Plus d'infos sur le site The Wolf Cheap Market.

Christmas mood - Playlist

   Le blog passe en mode Noël ! Au programme de belles découvertes, des bons plans et pour  se mettre dans l'ambiance, du bon son !

It's Biginning To Look A Lot Like Christmas - Michael Bublé

The Party - Singtank

We Are Young - FUN.

 Last Christmas - Wham

Enola Gay - Orchestral Manoeuvres in the Dark

The Cell - C2C

Let it Snow ! Let it Snow ! Let it Snow ! - Frank Sinatra 

Animal - Miike Snow

Party Bag - I Blame Coco

Swimming - Abel Korzeniowski

Ceremony - New Order

I Won't Let Go - Monarchy

White Winter Hymnal - Fleet Foxes

Comment nouer son carré ?

   Depuis que mes grands parents m'ont offert un carré Hermès pour mes 18 ans, j'ai fait pleins de recherches pour trouver de nouvelles façons de le porter, du coup je me suis dit que ça pourrait être intéressant et utile de les partager ici, pour toutes celles qui cherchent à porter leur carré ou leur foulard de manière décalée ou tout simplement classique. 

   Tout d'abord, voici les plis de bases, d'après les "Cartes à nouer" offertes par Hermès avec ses carrés :  

   En partant du principe que ce qui nous intéresse, ce sont davantage des façons de faire que le rendu final, j'ai sélectionné avant tout des vidéos. Cependant les "Cartes à nouer" d'Hermès fourmillent d'idées et illustrent bien leur processus de réalisation.

   En ce qui concerne les vidéos, impossible de ne pas parler de celle qui a fait le buzz l'année dernière, avec "25 façons de porter un foulard en 4,5 min".

   Rien qu'en choisissant de le porter autour du coup, il existe pleins de façons de le faire. On peut retenir :

1/ Le mode ras-de-cou (en particulier pour les plus petits modèles 90x90).

Vidéo par Véritas, une chaine youtube avec pleins de démonstrations sur les façons de porter le carré ou le foulard.

2/ Le collier, très chic avec un top tout simple.

Garance Doré

3/ A la scout.

 
4/ En nouant deux foulard.

J'aime beaucoup ces images tirées du blog Café Mode de Géraldine Dormoy. L'élégance mariée à une certaine nonchalance, le tout sur fond automnal...

5/ En pointe sur le devant, pour un style négligé (surtout pour les grands modèles).

   Plus difficile pour aller en cours ou au boulot, mais parfait pour les vacances, on aime porter son foulard dans les cheveux, en bandeau sixties ou façon pirate.

photo Garance Doré

   Et pourquoi ne pas le porter en ceinture, histoire de twister une tenue ? Le carré glissera moins sur un short ou un jean, mais avec une robe, c'est tout aussi joli.

  The Sartorialist

On aime le porter avec son sac, en le nouant à l'anse, en l'en roulant autour de la poignée, ou en l'utilisant comme une anse. C'est très élégant (surtout avec un Birkin ou un Kelly, bien sur...) !

photo Madame Figaro 

Et ce ne sont que quelques idées, il y a vraiment matière à créer et à se forger une touche personnelle, à vos carrés !

Quatuor américain à Saint Pierre des Cuisines

   Aujourd'hui je reviens après de longues semaines biens remplies, pour vous parler de ma soirée du 14 novembre, le soir où Rover était en concert au Connexion Live de Toulouse.

   J'étais au même moment à l'auditorium Saint Pierre des Cuisines en train d'écouter l'Orchestre de Chambre de Toulouse, dirigé par Gilles Colliard. Au programme, la suite Holberg de Grieg (délicieux) et la symphonie pour cordes n°11 de Mendelssohn (tout aussi sympathique, bien qu'un peu long parfois), avec, entre les deux, en morceau principal, le Quatuor américain de Dvorak, interprété à 4, qui était tout simplement di-vin. Je suis ressortie comblée, enthousiasmée par le moment plein d'émotions que je venais de passer.

Le cadre lui-même apporte une bonne dose de mysticisme et de magie à l'endroit, puisqu'il s'agit d'une ancienne église qui a été transformé en auditorium de 450 places. L'interprétation de l'orchestre était parfaite, peu de musiciens (une douzaine), mais beaucoup de fluidité et de légèreté. Et les morceaux, surtout celui de Dvorak... 

Sachant que les places sont à 6€ pour les étudiants, s'offrir de temps en temps une soirée au calme et en musique, ça fait du bien au moral !

Plus d'infos sur l'Orchestre de Chambre de Toulouse ici. 

La relation du travail au vêtement

image via le Boudoir de Marie-Antoinette

   Deux posts publiés récemment par deux de mes blogueuses-adorées, Garance Doré et Géraldine Dormoy, m'ont interpellé sur la relation entre la femme, le travail et les vêtements. Dans son post intitulé 9 à 5, Garance Doré racontait comment la vie - ou du moins la vie professionnelle - d'une de ses amies avait évolué, lorsque celle-ci avait changé sa façon de s'habiller et de se maquiller. Quelques semaines plus tard, dans un article sur son blog Café Mode, Géraldine Dormoy nous révélait qu'elle avait arrêté de porter des jeans pour aller travailler.

   Ces articles, très intéressants, ont provoqué divers réactions en ce qui me concerne. 

A la lecture de celui de Garance, j'ai d'une part été interloquée de voir qu'en fait si, l'habit fait bien le moine, qu'il ne suffit pas d'être sympa, sérieuse ou douée pour réussir. Il faut non seulement être jolie, bien habillée et bien maquillée, mais il également nécessaire d'investir dans des vêtements chers et de qualité pour être reconnue et prise en considération. La copine de Garance, qui parle de "jouer le jeu" révèle que si l'on n'obéit pas à ces règles, à ces codes, les chances de réussites et surtout de promotion s'amoindrissent. Pour le coup, j'ai été attristée de constater que l'apparence joue encore un rôle primordial dans le monde du travail et la vie de tous les jours. Mais d'un autre côté, cette histoire m'a donné très envie d'investir dans des pièces de qualité, et ainsi constituer une garde robe de base, voire une sorte d'uniforme. 

Le post de Géraldine apporte à ce niveau un nouvel éclairage sur cette relation entre le travail et l'apparence. Contrairement à la copine de Garance, elle dit n'avoir rien ressenti au travail depuis qu'elle a choisit y porter des pantalons, des jupes ou des robes. Parce que les milieux de la mode et du journalisme sont différents ? Pas sûr, étant donné que Géraldine Dormoy est journaliste de mode. Je ne l'ai jamais rencontrée, mais je pense que la différence est due au fait que Géraldine avait déjà un style bien à elle au travail. Ce qu'on peut retenir de cet article, c'est que les vêtements peuvent apporter une certaine forme confiance en soi et d'assurance dans la vie quotidienne et surtout dans le cadre du travail.

   Ainsi, à partir du moment où l'on a conscience de ce que les vêtements disent de nous, porter des pièces de qualité et d'un certain prix peut donner une image méticuleuse, sérieux et singulière, très utile dans le monde du travail.

image via amour a la lumière

Sur la route en Rover

Timothée Régnier, à la tête du groupe Rover

   Juste un rapide message pour signaler que Rover sera en concert mercredi 14 novembre au Connexion Live. Malheureusement, j'ai déjà une sortie de prévu, dont on reparlera très prochainement d'ailleurs, mais ayant eu l'occasion de les voir en première partie d'Aaron en janvier dernier à Nantes, je ne peux que vous recommander d'y aller, s'il reste encore des places !

   Derrière Rover (qui emprunte bien son nom à la voiture du même nom), se cache Timothée Régnier, musicien et globe trotteur à la voix mélodieuse et modulable. Ses chansons sont toutes différentes, certaines douces, d'autres nous donnent envie de danser, d'autres encore nous emmènent en voyage...mais toutes sont harmonieuses., on sent une parfaite maitrise du support ! Mes préférées : Late Night Love et Tonight.

   Le groupe est en tournée dans toute la France. Plus d'infos et de sons sur leur page Myspace.

Les imprimés de Roseanna

   Voilà maintenant 5 ans qu'Anne-Fleur et Roxane, les deux amies créatrices de la marque Roseanna, nous émerveillent avec leurs vêtements et maillots de bains imprimés.

   Alors oui, les produits sont chers, mais fabriqués en France, et les créatrices déclarent accorder une importance primordiale à la "recherche de matière" et la "qualité des finitions". Et puis sincèrement, on a rarement vu des imprimés aussi jolis, originaux et colorés...

   Après une collection printemps - été aux couleurs naturelles un peu délavées, avec des vêtements imprimés pour des tenues à la fois cool et chic, où l'esprit de la Californie rencontrait les plages de l'Atlantique, Anne-Fleur et Roxane ont conçu pour l'automne - hiver 2012-2013 une collection plus cocooning, avec un contraste intéressant entre des créations un peu plus sombres, de la laine, des carreaux, et des vêtements plus colorés, avec du jaune et des imprimés fleuris.

    Petit retour en arrière (ou projection vers l'été prochain) avec ces quelques photos du lookbook printemps-été.

 

   Quelques looks pour cet hiver.

   Gros coup de coeur pour cette chemise !

Le site de Roseanna

DIY : Short en jean & Liberty

  Voici venu le temps de ranger les affaires d'été au placard, et avec elles mes 3 petits shorts en denim customisés par ma grand-mère cet été. Des coupons ou galons imprimés Liberty, trois coups de ciseaux, quelques points coutures et le tour est joué : les vieux 501 se sont transformés en shorts frais et colorés. 

Il me tarde de pouvoir à nouveau les porter...

5 bonnes raisons de ne pas acheter CR Fashion Book

Carine Roitfeld et son fashion book, sorti le 13 septembre.

  Depuis plusieurs mois la presse modesque nous rabattait les oreilles avec la sortie du livre de Carine Roitfeld, ancienne rédactrice en chef du Vogue France et au top de sa popularité depuis son départ du prestigieux magazine. La sortie de ce livre prometteur était donc prévue pour mi-septembre. A vrai dire, en vrai mouton de mode, je l'attendait moi aussi impatiemment, et après plusieurs jours de recherche, j'ai enfin eu l'occasion de l'avoir en main, de le feuilleter et...j'ai renoncé à l'acheter. Les raisons ?
- c'est un livre magazine, de 344 pages, qui prend de la place et pèse donc lourd.
- sur ces 344 pages, à peu près la moitié sont des publicités.
- 16€ pour admirer des publicités, non merci.
- après un coup d'oeil de quelques minutes, aucune série ne me reste en mémoire, le contenu n'est pas franchement novateur. On peut donc se demander quel est l'apport de ce nouveau support à une offre de magazines conceptuels/artistiques/de mode déjà bien fournie ?
- pour ne pas prendre part et résister au narcissisme et au culte qui entoure la personnalité de Carine Roitfeld (à coup de collaborations avec Mac, ou avec Chanel pour le projet The Little Black Jacket, dont elle apparait d'ailleurs sur la couverture)
  Certes, Carine Roitfeld avec ce numéro dédié à la naissance (de sa petite-fille) et à la renaissance (la sienne), surprend avec un côté romantique qu'on ne lui connaissait pas, mais dans un domaine où d'autres sont meilleurs qu'elle (Lula par exemple, à peu près du même format prix/semestriel, mais les publicités en moins, en anglais, avec des articles sur de nouveaux talents et des séries de modes fraîches et ravissantes). Ainsi je ne saisis pas très bien où Carine Roitfeld veut nous emmener, ni l'intérêt de son magazine.

En avant le Printemps de Septembre !

 "L'histoire est à moi !", thème de cette année 2012

  L'été est bel et bien terminé, la rentrée est derrière nous, l'automne commence à pénétrer la ville avec ses nuages pluvieux, ses feuilles mortes et son air morose. Au revoir shorts, jupes et autres jambes à l'air, place aux parkas, écharpes et bottes ! 
  Pour se changer les idées, pourquoi ne pas aller faire un tour du côté du Printemps de Septembre ? Cette année, le festival toulousain dédié à la culture se déroulera du 28 septembre au 21 octobre et le programme s'annonce prometteur ! Créé en 1991 sur une idée Marie-Thérèse Perrin, le Printemps de Septembre est tout d'abord consacré à la photographie, puis s'ouvre à d'autres formes artistiques, des spectacles notamment. Afin de permettre à toutes les bourses de prendre part à cette explosion culturelle, les expositions, conférences et évènements du festival sont gratuits, ce qui suppose bien évidement une soutien financière des collectivités locales et des entreprises.
  Au menu de cette 22ème édition, sur le thème du rapport de chaque individu à l'histoire, beaucoup d'artistes, de spectacles, de groupes de réflexion et d'expositions, placés sous la direction artistique de l'historien et amateur d'art Paul Ardenne. L'intégralité du programme est à découvrir sur le site ou à télécharger ici, mais voici une petite sélection :

Expositions : 

  

Gérard Rancinan, Le Radeau des Illusions, 2009

- Gérard Rancinan, La Trilogie des Modernes, aux Abattoirs.
oeuvres classiques de Gerichault ou Delacroix, réinterprétées quelques siècles plus tard.

AEF+F, The Feast of Trimalchio, 2010

- Collectif AEF+F composé de quatre artistes en provenance de Moscou, Tatiana Arzamasova, Lev Evzovich, Evgeny Svyatsky et Vladimir Fridkes, The Feast of Trimalchio, les Abattoirs.
 Reconstitution moderne de fêtes orgiaques.

 Christian Tagliavini, Ritratto di giovane donna, 2010

- Christian Tagliavini, série 1503, les Abattoirs.
 Ensemble de neuf photos, à la façon des portraits maniéristes de la Renaissance italienne.

Conférences : 

- Joelle Pijaudier-Cabot "Annette Messager",  Dimanche 30 septembre 11h30 à l'auditorium du Musée des Abattoirs.

-  Geneviève Furnemont "Art et censure : toute une histoire ! De la Renaissance aux artistes du 21ème siècle", Samedi 13 octobre 11h à l'auditorium du Musée des Abattoirs.

- Eric Vidal "Etudier l'art et en faire toute une histoire ?!", Samedi 20octobre, 11h, à l'auditorium du Musée des Abattoirs 


Toutes ces manifestations culturelles ont pour objectif de "signifier combien toute conception de l’Histoire est individualisée mais aussi poreuse, sujette à mutations". Pour faciliter la rencontre entre l'oeuvre et le public plusieurs rencontres et échanges sont organisés au Pavillon de la Médiation, aux Abattoirs.

Mais aussi d'autres rencontres, des expositions d'oeuvres originales dans les vitrines de 7 enseignes toulousaines, des soirées-spectacles...
Plus d'infos ici.

A la découverte de Toulouse

 Quelques photos de Toulouse en guise de premier aperçu, avant une excursion plus approfondie dans les quartiers de la ville.